@article{Roussel-Gillet_2020, title={Le paradigme astral existe-t-il chez JMG Le Clézio?}, volume={34}, url={https://apcz.umk.pl/LC/article/view/LC.2020.025}, DOI={10.12775/LC.2020.025}, abstractNote={<p>Les moments où le protagoniste masculin regarde les constellations (<em>Le Chercheur d’or</em>) ou le soleil (<em>Le Procès-verbal</em>) donnent-ils lieu à des méditations sur la lignée, le temps, la condition humaine? Existe-t-il un <em>paradigme astral</em>, soit un rêve de <em>plasmaticité</em> (<em>Coccia</em>) qui ne sépare pas en lieux bipolaires (la terre versus le ciel) ? Nous faisons l’hypothèse d’un espace astral qui ne serait pas au-dessus et à part, <em>à voir</em>, ou <em>à calculer</em> mais qui est un souffle, une atmosphère où vivre au rythme cosmique. Comment ce paradigme astral remet-il en question le voir ou l’habiter? Quel enjeu, outre la centralité du soleil selon Copernic? Plusieurs stratégies mettent en mouvement ce qui fige la représentation du monde céleste. L’analyse du rapport au ciel dans <em>Le Chercheur d’or</em> permet de saisir comment Alexis se défait d’une manière d’habiter pour devenir souffle. La matière de <em>L’Inconnu sur la terre</em>, dont la forme de l’essai poétique facilite une rêverie de la lévitation, assez classique, est précisément cette <em>plasmabilité</em> qui dépasse le rêve commun de voler, tel Icare, référence mythologique que Le Clézio fait jouer tout en la déconstruisant.</p><p> </p><p>Are the times when the male character looks up to the sky and contemplates the constellations (<em>Le Chercheur d’or</em>) or particularly the sun (<em>Le Procès-verbal</em>) a lead to genealogy, time or human condition reflexions? Is there a Paradigme astral, a dream of <em>plasmaticité </em>which ceases to split Le Clezio’s work in two antagonists places, (earth versus sky)? We test the hypothesis of an astral area which would rather be a breathe, an atmosphere living to the cosmic rythm than a place up and apart, to see, or to calculate. How can this Paradigm question our view, our way to live in ? What stake, besides the sun’s centrality brought by Copernic?  Various strategies set in motion what freezes the representation of the celestial world. The analysis of the connection to sky in <em>Le chercheur d’or</em> allows to understand how Alexis leaves his way of living in to become breath. The matter of <em>L’Inconnu sur la terre</em>, which, due to his poetic essai’s form, simplifies a dream of levitation, rather mundane, classic, precisely is that plasmabilité which furthers the common dream to fly, just like Icare, mythological reference that Le Clézio stages while deconstructing it in the meantime.</p>}, number={2}, journal={Litteraria Copernicana}, author={Roussel-Gillet, Isabelle}, year={2020}, month={cze.}, pages={81–92} }